Voyage à Auschwitz
Le lundi 20 février 2012 au départ d’Avignon
Tarif 350€ comprenant le vol AR, le petit-déjeuner et le repas du soir dans l’avion
Inscriptions dès maintenant en appelant le 04 90 87 56 64
A lire (liste non exhaustive)
Si c’est un homme, Primo Levi
Résumé : »Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte aux côtés des maquisards antifascistes du Piémont. Cap-turé en 1943, il se retrouve peu après à Auschwitz, où il demeurera plus d’un an avant d’être libéré par l’armée russe en jan-vier 1945… »
Le chant des morts, Elie Wiesel
Résumé : »A son père, à ses anciens maîtres, à ses compagnons d’enfance, aux millions d’inconnus disparus dans l’enfer des camps, ce n’est pas une banale prière des morts, un Kadish rituel, qu’Elie Wiesel adresse, mais de ces chants intérieurs dont les absents eux mêmes semblent dicter les paroles… »
Les origines du totalitarisme, (Tome 1 « Sur l’antisémitisme » ), Hannah Arendt
Résumé : « Reprise de cette étude magistrale sur le tota-litarisme, parue pour la première fois en 1951, reposant sur une analyse du dévello-pement de l’antisémitisme et de l’impéria-lisme dans le cadre de l’État-nation et une analyse des convergences entre nazisme et stalinisme. Hanna arendt (1907-1975), écri-vain, essayiste, issue d’une famille juive, elle s’inspire des boulversements du XXe siècle pour fonder sa réflexion. Fuyant le nazisme, elle s’exile en France puis aux États-Unis. »
Histoire de l’antisémitisme, Léon Poliakov
Résumé : « La présente histoire de l’antisémitisme en deux tomes n’est pas seulement une édition abrégée des quatres volumes parus en grand format entre 1956 et 1977 et aujourd’hui épuisés. Allégée de certains passages et notes érudites, elle est surtout l’édition revue, cor-rigée, complétée et mise à jour de la magis-trale étude de Léon Poliakov, qui est désor-mais l’ouvrage de référence sur l’antisémi-tisme.Le premier volume couvre la période de l’Antiquité à l’époque moderne. Le deuxième volume, la période de l’Europe des Lumières à la folie du génocide. »
A Vanished World (Un monde disparu), Roman Vishniac (Difficile à trouver)
Scientifique de formation, Roman Vishniac, né en Russie en 1897, est depuis son enfance amateur de photographie. En 1920, sa famille fuit la Russie, victime des persécutions faites aux juifs suite à la révolution d’Octobre, et s’installe à Berlin. En 1933, alors qu’Hitler accède au pouvoir en Allemagne et que le sentiment antisémite devient de plus en plus présent en occident, Vishniac, armé de son appareil photo et de son matériel de développement, se lance dans un périple en Europe centrale, le « yiddishland », traversant la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie et la Tchécoslovaquie. Entre 1935 et 1939, il réalise, le plus souvent au péril de sa vie, plus de 16000 clichés. Il n’en reste aujourd’hui que 2000.
« Je n’ai pas pu sauver mon peuple, j’ai seulement sauvé son souvenir. Pourquoi ai-je fait cela ? Un appareil photo caché pour rappeler comment vivait un peuple qui ne souhaitait pas être fixé sur la pellicule peut vous paraître étrange. Etait-ce de la folie que de franchir sans cesse des frontières en risquant chaque jour ma vie ? Quelle que soit la question, ma réponse reste la même : il fallait le faire. Je sentais que le monde allait être happé par l’ombre démente du nazisme et qu’il en résulterait l’anéantissement d’un peuple dont aucun porte-parole ne rappellerait le tourment. Je savais qu’il était de mon devoir de faire en sorte que ce monde disparu ne disparaisse pas complètement », Roman Vishniac.